Le rapport rendu par l’IGAS au printemps 2024 intitulé « Lieux de vie et d’accompagnement des personnes âgées en perte d’autonomie » mesure la façon dont l’offre d’habitat et d’accompagnement devrait être structurée pour les personnes que leur situation conduit aujourd’hui à entrer en établissement mais qui pourraient à l’avenir, dans une situation comparable, continuer à être accompagnées à domicile.

Si l’IGAS s’interroge ici sur la notion de « virage domiciliaire » et ce qu’en ont fait les politiques publiques ces dernière années, ce rapport nous interroge également, chacun à notre niveau, sur les orientations souhaitables pour répondre aux besoins des personnes concernées par une perte plus ou moins forte de leur autonomie.

Ainsi, plutôt que de faire cap vers un maintien à domicile absolu et restrictif, n’est-il pas temps d’envisager que ce qu’on a longtemps entendu comme « domicile » soit en réalité le « chez-soi », le lieu de vie dans lequel on se sent bien, et en sécurité où que soit situé ce lieu : soit en domicile ordinaire, ou alternatif (résidences, colocations Alzheimer…), ou même en établissement médico-social ?

La présente fiche vise à établir une analyse synthétique du rapport, ainsi qu’à proposer des premières pistes de réflexions pour répondre aux constats dressés. Elle s’inscrit dans le cadre plus global du Document de Rentrée Sociale (DRS) 2024-2025.

Les adhérents trouveront ci-jointe la note Uniopss sur le rapport IGAS publié en mars 2024 ainsi que les réflexions qui peuvent naître à la suite de cette lecture.